Unefouta c’est un accessoire Ă  mi-chemin entre la serviette de bain et le parĂ©o. Au dĂ©part vous pouviez trouver cet accessoire dans les hammams, cette sorte de serviette vous permet de vous balader dans le hammam sans ĂȘtre complĂštement exposĂ©. L’avantage principal de la fouta est sans aucun doute sa douceur.
C’est quoi une fouta ? Que se cache-t’il derriĂšre ce terme de plus en plus populaire ?La foutah ou Blouza est une Ă©toffe pouvant Ă  la fois servir de serviette, de couvre-lit, d’écharpe, de couverture, de turban, de tablier, en nappe
 Contrairement aux kilim, les foutas ont de nombreuses utilisations, et en mĂȘme temps dĂ©corent joliment nos intĂ©rieurs. Ce tissu traditionnel de la culture MaghrĂ©bine est fait Ă  partir de coton Ă©ponge car ses premiĂšres utilisations se faisaient dans les bains douches de l’époque. Il s’agissait de serviettes de bain avec lesquelles on s’essuyait; puis on s’enveloppait pour rejoindre la ville Ă  la sortie des il en existe de toutes les tailles et de toutes les sortes. Fouta nid d’abeille, fouta personnalisĂ©, fouta tissĂ© Ă  plat, Ă  rayures ou avec franges
 Voici tout ce que vous devez savoir sur un tissu historique qui se trouve de plus en plus apprĂ©ciĂ©. SommaireOrigine d’un tissu ancestralUne fouta ; c’est quoi ?Comment utiliser une fouta ?Serviette de plageServiette traditionnelleCouvertureChemin de tableHousse pour fauteuil ou canapĂ©Couvre – litChĂąleDans les chambres d’enfantsNappeDĂ©coration de balconRideauOrigine d’un tissu ancestralLa futah ou foutah est un linge fin tissĂ© Ă  la main dans un coton trĂšs dĂ©licat. À l’origine, elle viendrait d’Inde oĂč les Ă©toffes faisaient dĂ©jĂ  partie des tenues traditionnelles. Au fil du temps, les foutas ont Ă©tĂ© utilisĂ©es comme serviettes dans les bains Turcs et Tunisiens. On s’enroulait dedans Ă  la sortie des Hammams. Ce type d’apparat comportait deux faces l’une en Ă©ponge et l’autre en coton serrĂ©; ce qui en faisait un habit trĂšs lĂ©ger, de grande qualitĂ© et agrĂ©able au toucher. Bien que toujours trĂšs populaires dans les pays Arabes et le Sud de l’Europe, ces serviettes sont fonctionnelles et trĂšs universelles. La fouta est gĂ©nĂ©ralement colorĂ©e et prĂ©sente des motifs. Les rayures sont emblĂ©matiques notamment sur les fouta AlgĂ©riennes. En effet, le morceau de tissu tressĂ© fait partie intĂ©grante du costume nuptial de Tlemcen dont les rayures reprĂ©sentent des barreaux contre les esprits malĂ©fiques afin de protĂ©ger les organes reproducteur de la femme Aujourd’hui, les foutahs prennent diffĂ©rentes formes et ressemblent davantage Ă  des serviettes de plage, parĂ©o, jetĂ©es de lit ou des couvertures qui fleurissent dans nos magasins de dĂ©coration et d’ fouta ; c’est quoi ?Ce drap de coton est rĂ©alisĂ© de façon Ă  toujours ĂȘtre agrĂ©able pour la peau lui procurant un confort thermique sans transpiration excessive; tout en restant en mĂȘme temps trĂšs rĂ©sistant. Ainsi, la fouta peut ĂȘtre emportĂ©e Ă  la plage et se trouve particuliĂšrement robuste au fil du temps et des intempĂ©ries eau de mer salĂ©e, rayons du soleil, etc. Pour rien ĂŽter Ă  son charme la fouta est faite de maniĂšre esthĂ©tique, c’est donc une excellente dĂ©coration et un ajout utile Ă  l’intĂ©rieur. Le plus souvent, les bords de la couverture sont dĂ©corĂ©s de franges roulĂ©es qui viennent finir le tressage Ă  la main et grĂące auxquelles il est facile de distinguer la fouta d’une serviette ou d’une couverture lĂ  oĂč cette serviette historique se distingue, c’est qu’elle possĂšde un vaste choix de motifs et de couleurs – allant des unicolores aux rayures et aux motifs gĂ©omĂ©triques. Comme nous l’avons Ă©voquĂ© un peu plus haut, le plus souvent, les tissus sont recouverts de motifs dĂ©coratifs intĂ©ressants et caractĂ©ristiques de la rĂ©gion dans laquelle ils sont fabriquĂ©s. Vous venez de recevoir une fouta en cadeau et vous ne savez pas Ă  quoi elle peut vous servir ? Voici une liste des principales utilisations du fouta au quotidien; grĂące Ă  elle; vous trouverez certainement votre de plageLe tissu de coton plat et serrĂ© absorbe bien l’eau et se trouve trĂšs dĂ©licat au contact de la traditionnelleVous pouvez utiliser la fouta pour des occasions spĂ©ciales, par exemple lors du “ rituel du hammam ”; c’est-Ă -dire une relaxation du corps et de l’esprit combinĂ©e Ă  un moment dans un sauna Ă  vapeur, une exfoliation et un nettoyage de la peau, suivis d’un fouta, tout comme une couverture prĂ©sentent les mĂȘmes avantages. En revanche, elle est plus lĂ©gĂšre et se trouve donc plus facile Ă  emballer qu’une couverture ordinaire. De plus, elle prend peu de place; c’est donc l’alliĂ©e parfaite pour de tablePour un anniversaire, une fĂȘte champĂȘtre ou mĂȘme en dĂ©co d’intĂ©rieur, la fouta trouve sa place dans l’art de la table, sur les tables basses ou les pour fauteuil ou canapĂ©La fouta prendra facilement la forme d’un canapĂ© ou de votre fauteuil prĂ©fĂ©rĂ©. D’autant plus qu’il est trĂšs agrĂ©able de s’asseoir dessus. Vous pouvez Ă©galement utiliser une foutah pour effectuer un lifting accrocheur d’un meuble un peu – litEsthĂ©tique, dĂ©licate, trĂšs polyvalente; voici une utilisation de la fouta qui ne devrait pas vous laisser indiffĂ©rente. En jetĂ©e de lit, ce tissu apporte sans conteste du style Ă  la fouta est facile Ă  mettre sur les Ă©paules par temps froid. Elle sera agrĂ©ablement chaude et deviendra en mĂȘme temps un accessoire de mode intĂ©ressant par sa fluiditĂ© et sa lĂ©gĂšretĂ© de mouvement. C’est l’une des utilisations les plus courantes dans le Sud de la les chambres d’enfantsLes foutas seront une belle dĂ©coration pour un lit bĂ©bĂ© le coton est sans danger pour les bĂ©bĂ©s. Pour la dĂ©coration, il peut ĂȘtre placĂ© sur le dossier du fauteuil ou sur la structure du lit de l’enfant pour l’ombrager comme une petite cabane oĂč il adorent se oui, contre toute attente, il est trĂšs frĂ©quent de voir des fouta sur les tables; surtout dans le jardin d’étĂ©. Elle introduira immĂ©diatement une atmosphĂšre de dĂ©tente et de vacances !N’oubliez pas non plus de l’emporter avec vous lors d’un pique-nique, c’est le tissu idĂ©al pour se poser et se reposer aprĂšs de balconLa fouta peut ĂȘtre placĂ©e comme une dĂ©coration pour les meubles de jardin ou de balcon. Elles rendront l’endroit plus confortable, cosy et accueillant pour vos invitĂ©s ou vous-mĂȘme au grande fouta peut faire office de rideau dans un salon, une chambre, une vĂ©randa, une salle de bain ou un patio. Le matĂ©riau drape bien et ne domine pas l’intĂ©rieur; grĂące Ă  ses coloris sobres et pastels.Visited 1 042 times, 4 visits today

LaFouta nous vient tout droit de Tunisie : c’est un drap de bain appelĂ© aussi serviette de hammam ou drap de hammam : c’est un linge de toilette 100% coton tissĂ© avec des franges tressĂ©es Ă  la main, ce qui fait de la Fouta une vĂ©ritable crĂ©ation artisanale. La Serviette Fouta a connu un franc succĂšs dans les Hammam de Tunisie grĂące

Reconfiguration du jeu politique? Le PrĂ©sident Macky Sall, maĂźtre du jeu politique depuis une dizaine d’annĂ©es, est-il en train de perdre petit Ă  petit la main ? Le PrĂ©sident Macky Sall, maĂźtre du jeu politique depuis une dizaine d’annĂ©es, est-il en train de perdre petit Ă  petit la main ? AprĂšs la bĂ©rĂ©zina des Locales et la relative dĂ©route aux LĂ©gislatives qui lui ont coĂ»tĂ© sa majoritĂ© mĂ©canique Ă  l’AssemblĂ©e nationale, une premiĂšre dans l’histoire politique du SĂ©nĂ©gal, la question taraude bien des esprits qui s’interrogent aujourd’hui sur la marge de manƓuvre du PrĂ©sident en perspective de la prĂ©sidentielle de 2024. Il faut dire que la perte de vitesse politique du patron de la mouvance prĂ©sidentielle est cependant loin d’ĂȘtre un hasard, eu Ă©gard Ă  la succession mĂ©canique des impairs de gouvernance politique dont il semble ĂȘtre lui-mĂȘme le principal artisan. Beaucoup de partisans du prĂ©sident Macky Sall prĂ©tendent que la percĂ©e de l’opposition notĂ©e Ă  l’issue des derniĂšres Ă©lections locales, mais aussi plus rĂ©cemment avec les lĂ©gislatives du 31 juillet 2022, rĂ©side dans le fait que moult responsables politiques de Benno Bokk Yakaar sont rejetĂ©s par leurs propres bases politiques. Seulement, les tenants de cette thĂšse aux relents minimalistes semblent vouloir mettre sous le boisseau le dĂ©samour latent et continu d’une large frange de la population sĂ©nĂ©galaise contre le Chef de l’État. Et cela, pour diverses raisons. A contrario, cette perception du vote-sanction contre les responsables locaux de Benno contribue Ă  empĂȘcher le prĂ©sident Macky Sall de situer les vraies raisons Ă  l’origine de ses dĂ©boires politiques actuels. Outre les conditions de vie difficiles dictĂ©es par l’inflation et la hausse gĂ©nĂ©ralisĂ©e des denrĂ©es de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, la rupture de confiance et le sentiment d’injustice semblent avoir sapĂ© la sympathie que vouait le peuple sĂ©nĂ©galais Ă  celui qui aurait fait de Fatick et du Fouta ses titres fonciers. Et cela ne date pas du quinquennat 2019-2024. DĂ©jĂ , pas mal de SĂ©nĂ©galais ont commencĂ© Ă  se repositionner vis-Ă -vis du prĂ©sident Macky Sall Ă  partir du moment oĂč celui-ci a forcĂ© un premier mandat de sept 7 au lieu de cinq 5 ans, nonobstant qu’il avait promis pendant la campagne prĂ©sidentielle de 2012 de faire un quinquennat en lieu et place d’un septennat que disposait la Constitution. MĂȘme si ce sont les Sages» du Conseil constitutionnel qui ont rĂ©futĂ© la rĂ©duction du mandat Ă  cinq ans suite Ă  l’élection de l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade Ă  la PrĂ©sidence, une partie des citoyens ne s’est pas gĂȘnĂ©e pour penser qu’il s’agissait d’un coup montĂ© de toutes piĂšces pour permettre Ă  Macky Sall de faire un premier mandat de sept ans au lieu de cinq. Du coup, un premier coup Ă©rodait la confiance des suffragants auprĂšs du maĂźtre du jeu politique. LA JUSTICE SOUS LE BOISSEAU Auparavant, l’ancien maire de Fatick avait rĂ©activĂ© la Cour de RĂ©pression de l’Enrichissement illicite CREI en mai 2012 pour rĂ©pondre Ă  la demande sociale de reddition des comptes, en somme de poursuivre les dignitaires soupçonnĂ©s d’avoir dĂ©tournĂ© l’argent du contribuable sous le magistĂšre de l’ancien prĂ©sident Abdoulaye Wade. Une affaire communĂ©ment appelĂ©e traque des biens mal acquis ». Mais coup de théùtre ! Parmi les 25 personnes mises en cause, seul Karim MeĂŻssa Wade, le fils d’Abdoulaye Wade, a Ă©tĂ© poursuivi et condamnĂ©, le 23 mars 2015, Ă  six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour enrichissement illicite. Ce qui a eu pour consĂ©quence de le rendre inĂ©ligible. Karim Wade retrouvera» plus tard la libertĂ© Ă  la suite d’une grĂące prĂ©sidentielle accordĂ©e, le vendredi 24 juin 2016, par le chef de l’Etat Macky Sall. LĂ  encore, le procĂ©dĂ© aux apparences tendancieuses laissait penser qu’il y avait anguille sous roche. En effet, Karim Wade s’est immĂ©diatement envolĂ© vers Doha, capitale du Qatar, Ă  bord d’un jet privĂ© et Ă  cĂŽtĂ© du procureur gĂ©nĂ©ral du Qatar [sic]. Depuis lors, le responsable du PDS n’a plus jamais posĂ© les pieds au SĂ©nĂ©gal. Certains SĂ©nĂ©galais n’ont pas manquĂ© d’y voir une sorte de stratagĂšme perpĂ©trĂ©e par la plus haute autoritĂ© de l’État pour Ă©carter un adversaire politique. L’affaire Khalifa Sall, du nom de l’ancien dĂ©putĂ© socialiste et maire de Dakar, viendra Ă©corner davantage la crĂ©dibilitĂ© politique du prĂ©sident Macky Sall. Un des leaders les plus actifs sinon charismatiques de l’opposition, Khalifa Sall a Ă©galement Ă©tĂ© condamnĂ© en mars 2018, Ă  5 ans de prison ferme, assortie d’une amende pĂ©nale de 5 millions francs CFA, sans dommages et intĂ©rĂȘts dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Le 29 septembre 2019, Macky Sall graciait le maire de Dakar qui est aussi frappĂ© d’inĂ©ligibilitĂ©, tout comme Karim Wade. Depuis lors, Khalifa Sall est Ă©cartĂ© des compĂ©titions Ă©lectorales aprĂšs avoir Ă©tĂ© rĂ©voquĂ© de son poste de maire par Macky Sall lui-mĂȘme. CONTRAINTES LIBERTICIDES Comme si cela ne suffisait pas, les mesures liberticides interdictions de manifester, garde Ă  vue Ă  outrance de certains activistes opposĂ©s au camp de Macky Sall, comme les dommages collatĂ©raux du Covid-19 couvre-feu, restrictions de la libertĂ© de circulation, port de masque obligatoire dans certains lieux publics ont grandement contribuĂ© Ă  grossir l’ire de beaucoup de goorgoorlu», dĂ©jĂ  engluĂ©s dans la prĂ©caritĂ©. Des frustrations qui ont trouvĂ© leur exutoire, lors des manifestations Ă©meutiĂšres du mois de mars 2021, sources d’une quinzaine de morts dans le pays. Il faut dire que, lĂ  aussi, l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, impliquant le leader de Pastef-Les Patriotes, et son traitement judiciaire ont fini de conforter l’opinion d’une large frange de la population qu’aprĂšs Khalifa Sall et Karim Wade, Macky Sall instrumentalisait la justice, pour liquider un challenger politique. OPA SUR LES DENIERS PUBLICS ParallĂšlement, les accusations de fraude et de dĂ©tournement de deniers publics dans lesquelles sont citĂ©s les proches du PrĂ©sident Ă  l’instar d’Alioune Sall, frĂšre de Macky Sall, mais aussi Mansour Faye, beau-frĂšre du chef de l’État, contribuaient Ă  desservir le quatriĂšme prĂ©sident du SĂ©nĂ©gal. Les dossiers des organes de contrĂŽle mis sous le coude s’y ajoutant, Ă  cĂŽtĂ© des centaines de milliards dĂ©pensĂ©s dans des projets aux rĂ©sultats mitigĂ©s Plan dĂ©cennal de lutte contre les inondations, TER
 ont eu pour consĂ©cutive de fragiliser le fond Ă©lectoral du chef de l’Etat, suite Ă  une dĂ©saffection des populations. Que dire, par ailleurs, des scandales de trafics de faux billets et de passeports diplomatiques, dans lesquels les dĂ©putĂ©s apĂ©ristes Ă©taient impliquĂ©s lors de la 13Ăšme lĂ©gislature, tout en jetant le discrĂ©dit sur leur propre parti ? Il faut relever enfin que le suspense entretenu par le prĂ©sident Macky Sall, qui n’a toujours pas Ă©difiĂ© les citoyens s’il allait ou non rempiler pour un troisiĂšme mandat, semble lui avoir coĂ»tĂ© cher, en termes de crĂ©dit Ă©lectoral. Beaucoup de SĂ©nĂ©galais hostiles Ă  l’idĂ©e de troisiĂšme mandat se sont mis Ă  douter des intentions politiciennes de Macky Sall. Raison suffisante pour certains de lui tourner simplement le dos. Le rouleau compresseur Tout sauf Macky et Cie», en vogue chez les populations, pourrait ainsi expliquer en grande partie les dĂ©faites enregistrĂ©es par le pouvoir, lors des derniers scrutins. Comme dans une sorte de grand avertissement adressĂ© avant tout au maĂźtre du jeu, invitĂ© Ă  Ă©couter attentivement les messages de son peuple, Ă  se rĂ©inventer et rĂ©ajuster sa politique suivant les vraies aspirations de tous ses compatriotes qui ont sanctionnĂ© son camp et sa gouvernance politique et Ă©conomique. Pape Moussa CAMARA Lechoix d’une fouta se base que vos besoins : le nombre d’utilisateur, votre style, la facilitĂ© d’entretien. OĂč trouver une fouta tendance ? Qu’est-ce qu’un drap de plage ? Les foutas sont les draps de plage les plus sollicitĂ©s de nos jours. Ils se posent sur le sable ou sur le transat. Ils s’utilisent Ă©galement au quotidien LA FOUTA, C'EST QUOI ? Vous en avez entendu parlĂ©, ce mot vous dit quelque chose... Mais la fouta c'est quoi exactement? TrĂšs en vogue, c'est une serviette en coton tissĂ©e trĂšs lĂ©gĂšre 1 mm d'Ă©paisseur, super grande 1 mĂštre par 2 mĂštres et hyper absorbante avec des franges en haut et en bas tissage des franges Ă  la main ! Chic et Ă©lĂ©gante, la Fouta est originaire de Tunisie. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte au Hammam oĂč elle a toujours fait fureur grĂące Ă  sa lĂ©gerĂ©tĂ© et sa grande capacitĂ© d'absorption. La fouta a Ă©tĂ© crĂ©e bien avant la serviette Pesh, serviette turque qui ressemble Ă  la Fouta est plus grande, et a un tissage plus serrĂ© qui lui donne rĂ©sistante et soliditĂ© par rapport Ă  la Serviette Fouta a un large choix de couleurs et est multi-usage parĂ©o, serviette de salle de bain, drap de plage, de piscine, plaid, jetĂ©e de canapĂ©, nappe, chemin de table, pique nique... Elle sĂ©che super vite et prend pas de place dans le placard ni dans la valise. Adieu serviette Ă©ponge, et aslĂšma la fouta * !Elle est apprĂ©ciĂ©e en Ă©tĂ© comme en Hiver grĂące Ă  sa rapiditĂ© de sĂ©chage ! Et oui, en Ă©tĂ©, la Fouta sĂšche super vite aprĂšs la baignade et en Hiver, avec la Fouta, fini les mauvaises odeurs de Serviette humide dans la salle de bain !Si vous faites souvent usage du Sauna, n'hĂ©sitez plus la Fouta vous ravira ! Vous n'arrivez toujours pas Ă  vous dĂ©cider entre les diffĂ©rents modĂšles? On vous explique tout !La Serviette se dĂ©cline en deux principaux types de tissage - La Fouta PLATE avec un tissage lisse utilisĂ©e typiquement dans la fouta classique Ă  bande La Fouta NID D'ABEILLE avec un tissage alvĂ©olĂ©, en relief. Certains trouvent que ce tissage apporte du moelleux Ă  la Fouta. Existe en unie, rayĂ©e seules les bords [extrĂȘmitĂ©s hautes et basses] de la fouta sont rayĂ©es ou ziwane toute la fouta est rayĂ©e, les bords sont en ivoire unie.Des modĂšles "Fouta invitĂ©" en Nid d'Abeille sont trĂšs apprĂ©ciĂ©s ce sont de petites foutas idĂ©ales dans la salle de bain comme serviettes pour les main, visage, cheveux c'est design, original et sĂšche en un rien de temps !La Serviette se dĂ©cline en plusieurs modĂšles et plusieurs tailles La Fouta Lurex est une fouta de luxe avec ses rayures dorĂ©es ou argentĂ©es. Elle est trĂšs chic et s'utilise dans la salle de bain comme en Fouta Double Face face fouta, face Ă©ponge est trĂšs apprĂ©ciable sur un transat au bord de la piscine elle apporte son cĂŽtĂ© moelleux et colorĂ©. La Fouta XXL ou Maxi Fouta donnera un charme fou Ă  votre nid d'amour. JetĂ©e de lit Ă  franges de 2 mĂštres sur 3m aux coloris rayĂ©s. Elle s'utilise aussi comme grande nappe pour un pique nique !La Serviette Fouta s'invite dans d'originaux coffrets cadeau Les coffrets Ă  l'oriental !Pour faire dĂ©couvrir Ă  vos proches la fouta dans toute sa splendeur, offrez leur nos coffrets qui mettent en avant une Serviette fouta, un gant de gommage doux en Luffah ou gant de Kessa selon les coffrets, un savon noir ou floral...Une salle de bain revisitĂ©e avec l'esprit Hammam faites dĂ©couvrir la Fouta entre modernitĂ© et Tradition...Comme la Fouta est multi-usage, vous ferez Ă  coup sĂ»r le bonheur de vos proches en leur en offrant une ou plusieurs mĂȘmes ! Attention, pour que la fouta atteigne une souplesse optimale, il est recommandĂ© de la laver 3 fois avant usage. Nos conseils d'entretiens => c'est par lĂ  ! Nos foutas sont - Ă  prix mini direct arrivĂ©es de Tunisie !- de 1er choix en pur coton- pĂšsent en moyenne 400 gr- fabriquĂ©es en Tunisie avec une finition MAIN des franges. 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1Dans la logique de la pensĂ©e occidentale, la parole, bien que premiĂšre dans l’ordre de l’apprentissage, est peu considĂ©rĂ©e en ce sens qu’elle ne serait pas apte Ă  fonder la vĂ©ritĂ© en raison prĂ©cisĂ©ment de sa faiblesse Ă  prĂ©server et Ă  conserver, avec exactitude dans la durĂ©e, le contenu d’un Ă©noncĂ©. Ainsi, la parole serait mineure relativement Ă  l’écrit. Cette position fut Ă  l’origine d’une classification sociale qui accorda Ă  certaines sociĂ©tĂ©s non occidentales, une spĂ©cificitĂ©, l’oralitĂ©. 1 CALVET, La tradition orale, Paris, 1984, p. 125. 2Ainsi en Afrique, un continent oĂč l’oralitĂ© est omniprĂ©sente quant Ă  la maĂźtrise des savoirs et Ă  la transmission du patrimoine des groupes sociaux, l’écriture est dite absente. Alors, le dire est ce qui inscrit le message dans la durĂ©e et les paroles acquiĂšrent donc la qualitĂ© de la trace, d’oĂč l’affirmation de Louis-Jean Calvet1 ici, les paroles restent, verba manent ». 3Mais cette parole qui reste, qui s’incruste, qui rĂ©siste Ă  l’Ɠuvre du temps, n’est jamais qu’une mĂ©moire orale ; elle renvoie toujours Ă  des formes matĂ©rielles, Ă  des signes, supports de ce verbe oral dĂ©notant ainsi la production de traces signifiantes qui ne sont pas perçues comme Ă©tant une manifestation de l’écriture. Toute affirmation d’une absence d’écriture africaine paraĂźt donc lĂ©gitime. Mais d’oĂč nous vient cette lĂ©gitimitĂ© ? 4Son origine est historiquement et idĂ©ologiquement dĂ©terminĂ©e ; une dĂ©termination qui demeure actuelle car le clivage civilisation orale/civilisation Ă©crite est maintenu. Ainsi est Ă©tablie une diffĂ©renciation gĂ©ographique. On le sait, l’Afrique appartient Ă  l’espace de l’ora- litĂ© tandis que l’Occident sans oublier pour autant l’Asie et le monde arabe relĂšve de celui de l’écrit. Toutefois, l’oralitĂ© persiste en Europe et l’écrit s’accroĂźt considĂ©rablement en Afrique malgrĂ© de faibles taux de scolarisation. Son essor y est d’autant plus croissant que l’on serait tentĂ© de soutenir l’absence de la dichotomie ici Ă©noncĂ©e. De fait, l’utilisation, dans les espaces dits de l’oralitĂ©, de l’alphabet latin et du systĂšme de transcription propre au monde occidental, attestent d’une existence de l’écrit en ces lieux. Cependant, il ne saurait ĂȘtre question, pour cette raison, de parler d’écriture africaine en indiquant cette technique d’emprunt qui, de toute Ă©vidence, ne prĂ©sente pas une spĂ©cificitĂ© susceptible de lĂ©gitimer son proprium africanum ou, pour ĂȘtre plus prĂ©cis encore, sa nĂšgrĂ©itĂ©. Par consĂ©quent, c’est bien en raison de l’exclusion des Ă©critures empruntĂ©es Ă  d’autres civilisations que l’Afrique subsaharienne reste la terre de l’oralitĂ©. 2 Je reprends ici avec de lĂ©gĂšres modifications un extrait de “Gens de la parole”, gens du livre ou ... 5Mais cette spĂ©cificitĂ© africaine est toute relative car il n’est pas certain que l’aire occidentale, traditionnellement considĂ©rĂ©e comme une aire de l’écrit, ne soit pas marquĂ©e par l’oralitĂ©, y compris aujourd’hui encore. Il suffit d’observer nos comportements pour comprendre et admettre que cette pratique est toujours bien ancrĂ©e dans la civilisation de l’écrit. Si dans les dĂ©marches administratives, nous procĂ©dons par textes, le suivi des dossiers se fait souvent Ă  l’oral Ă  l’exception bien Ă©videmment des situations Ă  tendance conflictuelle. De mĂȘme, il est possible de soutenir que l’écrit n’est pas absolu- ment absent en Afrique noire. Outre les Ă©critures qui n’ont pas survĂ©cu Ă  l’ùre coloniale – notamment l’écriture bamoun, une invention du jeune bouillonnant et ambitieux sultan Njoya 1875-1933, basa, mende en Sierra Leone et au LibĂ©ria, vai en Sierra Leone, nsidibi au Nigeria oriental et vili dans les deux Congo et Ă  l’exception de l’écriture occidentale, l’Afrique est marquĂ©e par un systĂšme d’écriture non alphabĂ©tique dĂ©celable dans ses crĂ©ations plastiques. MalgrĂ© ces rĂ©serves, qui ne peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es ici car ce n’est pas le lieu, l’opposition Ă©crit/oral apparaĂźt comme un marqueur rĂ©vĂ©lateur du rapport Afrique/Occident2. 6Ainsi, parler de l’oralitĂ© dans une journĂ©e d’étude consacrĂ©e Ă  la thĂ©ologie africaine dans un espace de l’écrit me conduit Ă  poser un questionnement sur la pertinence ou non de la thĂ©ologie dans les aires culturelles marquĂ©es par cette oralitĂ© dans la mesure oĂč cette thĂ©o- logie ne relĂšve pas des religions africaines. Comment ce qui est de l’ordre de l’écrit, ce qui relĂšve de l’étude de textes sacrĂ©s – mĂȘme si ces textes peuvent prĂ©senter une ouverture sur la pensĂ©e en gĂ©nĂ©ral –, peut-il s’appliquer Ă  un contexte oral qui, de surcroĂźt ignore lesdits textes ? Comment pratiquer cette Ă©tude ? En quoi la thĂ©ologie pratiquĂ©e serait-elle africaine ? Quelles pourraient ĂȘtre les adaptations possibles ? 7N’étant pas thĂ©ologien, je me garderai Ă©videmment de dĂ©ployer une Ă©tude thĂ©ologique ! Il s’agira plutĂŽt de dĂ©cliner plusieurs accep- tions possibles de la notion de parole Ă  partir de l’exemple d’une ethnie dĂ©terminĂ©e, les Dagara du Burkina Faso. L’enjeu est de montrer que cette notion, qui est un dĂ©terminant substantiel de l’oralitĂ©, prĂ©sente une valeur sociale. En tant que telle, elle contribue Ă  la structuration de la sociĂ©tĂ©. De ce fait, l’oralitĂ©, loin de constituer un obstacle, peut se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre un espace favorable Ă  une expression thĂ©ologique occidentale susceptible de s’enrichir de perspectives africaines. Pour cela, je commencerai par une dĂ©finition de la parole. Qu’est-ce que la parole ? 8La parole renvoie Ă  un acte, celui d’une Ă©mission de sons articulĂ©s signifiants. Ses sons qui sont variables font appel Ă  la bouche, Ă  la glotte, Ă  la langue au palais, de sorte que la parole en langue dagara, est d’abord rĂ©fĂ©rencĂ©e Ă  la bouche et Ă  la langue qui apparaissent comme les vecteurs privilĂ©giĂ©s. Selon l’expĂ©rience dagara, la coĂŻncidence sĂ©mantique entre bouche, langue et parole est si bien Ă©tablie que la conscience collective en vient Ă  ignorer l’importance du palais et de la glotte pour la production des sons mĂȘme si ces Ă©lĂ©ments sont pourtant convoquĂ©s. Le son produit est toujours perçu comme n’étant que le rĂ©sultat de l’action combinĂ©e de la bouche et de la langue. 9Aussi la parole yΔrυ en dagara dĂ©signe-t-elle de façon gĂ©nĂ©rale le langage articulĂ©. RapportĂ© Ă  la bouche, celui-ci se distingue des autres formes de langage. Dans ce contexte, la notion de parole en dagara porte le mĂȘme nom que la bouche nυor et la langue zΔl. Ainsi, lorsque le Dagara Ă©voque la parole de la bouche nυor yΔrυ, il Ă©nonce par la mĂȘme occasion la reconnaissance qu’il y a d’autres formes de paroles notamment non verbales qui sont, par exemple, les mimes ou encore des sons exprimĂ©s selon une articulation spĂ©cifique non accessible Ă  tous. C’est le cas de la musique et en l’occurrence celle du balafon. 10En effet, le balafon est dit avoir une bouche et une voix ; il parle donc ! Et, il parle si bien que les paroles Ă©noncĂ©es peuvent mettre en scĂšne les personnes suivant leur genre. C’est particuliĂšrement le cas des musiques funĂ©raires qui sont diffĂ©renciĂ©es selon que la personne dĂ©cĂ©dĂ©e est une femme ou un homme. Cependant, pour accĂ©der au signifiĂ© il est nĂ©cessaire de possĂ©der un code d’interprĂ©tation et il n’est pas donnĂ© Ă  tous de l’avoir. Outre le balafon – et cela vaut pour beau- coup d’autres populations africaines – le tam-tam est aussi un outil de communication non verbale. Ainsi de celui qui sonne le rassemblement du village des DiallobĂ©, ces Peuls Toucouleurs du Fouta-Djalon et que nous dĂ©crit Cheikh Hamidou Kane dans son roman, L’aventure ambiguĂ«. 11Si la parole est renvoyĂ©e Ă  la bouche, celle-ci, en tant que terme, comporte d’autres contenus sĂ©mantiques. En dagara, le mĂȘme terme qui dĂ©signe la bouche nυor, signifie par ailleurs rĂšgle, loi, vƓu, promesse, juron au sens fort dans son rapport au verbe jurer. Par ces catĂ©gories, la parole se conçoit comme une institution sociale. Aussi est-il important de savoir en faire usage. En tant qu’institution, elle a un rĂŽle de rĂ©gulation. La parole ne s’énonce pas indiffĂ©remment selon qu’on est jeune ou vieux, homme ou femme. Si le jeune est prolixe, voire volubile, le sage est toujours mesurĂ©. Du sage qui ne s’exprime pas convenablement, il sera dit de lui qu’il parle Ă  la maniĂšre d’un enfant υ yΔrΔ nĂŁ mέ bÎŻbÎŻlĂ© ĂĄ. Autrement, en tant que dĂ©tenteur du savoir, il connaĂźt la norme. Aussi parle-t-il peu et juste. Il sait quand parler et quand se taire. Dans ce cas, le silence en lui-mĂȘme devient une parole ou plus exactement une communication non verbale. La possession de la parole est donc un art car possĂ©der la parole c’est avoir le pouvoir de son contrĂŽle, c’est savoir en faire bon usage. Savoir parler, c’est donc savoir contrĂŽler sa bouche et sa langue, c’est- Ă -dire savoir observer le silence quand c’est nĂ©cessaire. L’observance mĂȘme du silence est une parole sans articulation. Par le silence, un interlocuteur dit Ă  son correspond qu’il ne peut et/ou ne doit parler. Mais dans le fond, l’impossibilitĂ© de parler est quand mĂȘme une parole. Le silence perçu comme absence de parole, voire de communication, c’est-Ă -dire un non-dire, comporte nĂ©anmoins et toujours un dire qui est certes le silence mais encore le refus de communiquer, de divulguer quelque chose, un refus qui est toujours une expression signifiante. Alors, la parole et la non-parole partagent une identitĂ©, celle de la communication d’un message. Sans avoir les mĂȘmes contenus, parole et silence ont une nature commune dans cette occurrence. 12La prise de prĂ©cautions par le vieux qui dispense ses mots avec parcimonie tĂ©moigne de ce que la parole engage son auteur, qui est responsable de ses propos. Alors la parole a Ă  voir avec la vĂ©ritĂ© comme conformitĂ© de ce qui est dit Ă  ce qui est. Mais cette parole qui engage et qui a rapport Ă  la vĂ©ritĂ© est une parole dans laquelle interviennent les anciens, et notamment les ancĂȘtres et les dieux. Cette parole dans laquelle l’acteur prend les ancĂȘtres Ă  tĂ©moin est engagement Ă  leur Ă©gard, voire engagement de sa vie. Cela s’appelle nυor, c’est-Ă -dire un vƓu ou plus exactement un vƓu impliquant une promesse. Et si cette parole engage son auteur, c’est parce que le vƓu est un pacte Ă©tabli entre l’auteur et une puissance invisible qui peut ĂȘtre l’ancĂȘtre ou tout autre entitĂ© divine. Dans ce pacte, celui qui fait le vƓu donne sa parole. Et en tant que parole donnĂ©e, elle Ă©nonce les termes du pacte. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ces termes consistent en une demande faite Ă  la puissance ou Ă  l’ancĂȘtre. En contrepartie, le demandeur s’engage Ă  satisfaire la puissance par l’offrande d’un sacrifice. 3 M. PÈRE, Les Lobi. Tradition et changement. Burkina Faso, 2 tomes, Ă©ditions SiloĂ«, Laval, 1988, p. ... 13Le vƓu formulĂ© peut engager toute une collectivitĂ©. Ainsi, au dĂ©but du XXe siĂšcle, les Lobi, pour rĂ©sister Ă  la colonisation française, avaient posĂ© la bouche » de ne pas scolariser leurs enfants. La scolarisation des enfants Ă©tait pour eux le moyen absolu de la transformation de leur sociĂ©tĂ©. Aller Ă  l’école signifiait pour eux l’abandon des traditions, c’est-Ă -dire la voiex des ancĂȘtres. Alors en en appelant aux ancĂȘtres, ils jurĂšrent de ne pas inscrire les enfants Ă  l’école du blanc ». En raison de cette parole prononcĂ©e et donc de la promesse faite aux anciens de ne pas suivre la voie du blanc », la scolarisation du pays lobi fut trĂšs pĂ©nible pour l’administration coloniale. Bien entendu il existait des difficultĂ©s matĂ©rielles Ă©loignement des Ă©lĂšves, absence d’une cantine, mais il y avait surtout le respect de la parole donnĂ©e, c’est-Ă -dire la bouche des ancĂȘtres ». Pour respecter un tel engagement, les parents Ă©taient trĂšs rĂ©ticents Ă  envoyer leurs enfants Ă  l’école, au point d’en arriver Ă  les cacher. L’administration finit par user de la force pour obliger les parents Ă  conduire les enfants Ă  l’école. Qu’à cela ne tienne, les enfants iront Ă  l’école ! Mais rĂ©ussiront-ils ? En effet, les sages lobi comptaient sur l’action des ancĂȘtres pour l’échec de l’entreprise coloniale, Ă©chec qui devait contribuer Ă  la prĂ©servation de leur sociĂ©tĂ©. Et de fait, les Ă©checs scolaires furent nombreux ; ce qui voulait dire que le pacte Ă©tait aussi respectĂ© par les ancĂȘtres. Plus tard, avec le retour au village d’anciens combattants de la Seconde Guerre et le constat des changements dans le pays – peu nombreux sont les Lobi qui accĂ©daient Ă  des fonctions publiques dans leur propres villages – ils dĂ©cidĂšrent d’enlever la bouche », c’est-Ă -dire de modifier la parole ancestrale. Cela consista en un rituel demandant aux ancĂȘtres de consentir Ă  l’abandon de la conformation Ă  la premiĂšre parole, celle de ne pas soumettre les enfants Ă  l’instruction occidentale. La demande fut acceptĂ©e et modifia ainsi le comporte- ment de la population3. 14Qu’il s’agisse du vƓu, de la promesse ou du juron, la parole des anciens comme la parole aux anciens est sacrĂ©e. Impossible de transiger avec elle ; il faut s’y conformer. En outre, lorsqu’il s’agit de la parole aux ancĂȘtres, la non-conformation devient un dĂ©dit de soi- mĂȘme. Ainsi, la parole comme vƓu, promesse, rĂšgle ou loi est une parole qui engage et dans laquelle on s’engage. Cet engagement trouve son fondement dans la confiance totale faite Ă  la partie invisible des acteurs du pacte. Et que dĂ©signe cette confiance totale sinon la foi ? Au fond, le pacte ne vaut qu’à la faveur de cette foi qui anime l’homme qui se laisse guider par l’invisible. Sans ce dispositif, cet appareil de construction de la vĂ©ritĂ©, le pacte n’aurait pas de validitĂ©. En prenant les ancĂȘtres ou les dieux Ă  tĂ©moin, l’acteur dagara part du principe que ces ĂȘtres invisibles ne peuvent se tromper. De sorte que lorsque la demande humaine n’est pas satisfaite, l’échec est attribuĂ© au vivant qui de ce fait estime qu’il a fautĂ© et que la faute est Ă  l’origine de l’échec. Ce contexte social dagara, dans lequel se mĂȘlent sacrĂ© et profane, ne serait-il pas un espace propice Ă  une expĂ©rimentation de la thĂ©ologie occidentale ? Ne serait-il pas le lieu d’une recomposition de la thĂ©ologie occidentale ? 15Pour rĂ©pondre Ă  ce questionnement, il convient de partir d’une position officielle, celle de personnalitĂ©s de l’Église en Afrique. 4 GHAANÈ MÈDA B. J., Confession de foi Parole d’engagement pour le chrĂ©- tien Dagara. Essai thĂ©olog ... 16En effet, parmi ceux qui en Afrique sont les plus aptes Ă  parler de la thĂ©ologie africaine, les prĂȘtres, certains ont tendance Ă  subordonner la parole dagara Ă  celle de Dieu, une subordination dans laquelle ils expriment la primautĂ© de la parole divine sur celle des Dagara, les ancĂȘtres y compris. La parole dagara apparaĂźt alors comme Ă©tant une Ă©manation de la parole de Dieu. La parole du Dagara qui tient sa vie de Dieu n’est qu’une ombre de la parole de Dieu qui est crĂ©atrice4 ». 17Cependant, il y a mĂ©prise le rapport entre la parole divine et la parole dagara ne tient pas en une subordination ; il tient plutĂŽt dans la foi. Au fond, ce qui fonde la vĂ©ritĂ© de la parole dagara, notamment celle des ancĂȘtres, c’est la foi des acteurs pour qui cette parole se rĂ©alisera toujours ; aux Ă©noncĂ©s correspondront tĂŽt ou tard des actes. Si les effets attendus ne se manifestent pas, c’est le signe que l’homme a fautĂ© ; il n’a pas respectĂ© la loi prescrite. L’absence d’effets apparaĂźt alors comme une punition par quoi l’homme doit prendre conscience de son mauvais comporte- ment qui exige une expiation pour que soit restaurĂ© le contexte favorable Ă  l’émergence de la finalitĂ© attendue de la parole. Au fond, qu’il s’agisse de la parole divine ou de celle des Dagara, leur fondement est cette confiance absolue en la parole donnĂ©e ; il ne s’agit nullement d’avoir des preuves comme fondement de la vĂ©racitĂ©. Il faut y croire, avoir foi en l’advenir du bienfait et du bien-ĂȘtre promis en verbe. Au fond, il ne serait pas illĂ©gitime de soutenir qu’avant d’ĂȘtre une religion du Livre, le christianisme fut dans ses origines au moins, une religion de l’oralitĂ© Allez par- tout, portez la bonne nouvelle, portez la parole du Christ ». C’est donc bien de la parole qu’il s’agit. 18Alors, en guise de suspension, non de conclusion, de cette rĂ©flexion, je suis tentĂ© d’affirmer Ă  l’encontre du pĂšre Girault, auteur de LumiĂšre sur la Volta 1946, que les Dagara n’étaient pas des animistes monothĂ©istes mais qu’ils Ă©taient chrĂ©tiens avant le christianisme. Ou, pour le dire autrement, le christianisme comportait dĂ©jĂ  une dĂ©termination conforme Ă  l’ĂȘtre dagara, voire l’ĂȘtre africain. Au cours des quatre premiĂšres dĂ©cennies de l’instauration du christianisme en pays dagara 1930-1970, la messe n’était prononcĂ©e qu’en latin. À cette Ă©poque, l’engagement des dĂ©vots Ă©tait trĂšs ferme et trĂšs fort. Ils avaient foi en une parole qui leur Ă©tait pourtant sĂ©mantique- ment inaccessible. Mais au fond, Ă©tait-il important d’accĂ©der au sens ? Celui-ci n’était-il pas donnĂ© par le silence mĂȘme de la parole malgrĂ© des sons produits et ouĂŻs ! 19L’expĂ©rience a montrĂ© que lorsqu’on a commencĂ© Ă  traduire les textes sacrĂ©s en dagara et Ă  dire la messe dans la mĂȘme langue, il y eut comme un effondrement du mystĂšre qui fit baisser la ferveur des croyants, mĂȘme s’il est vrai que celle-ci demeure encore assez forte, y compris aujourd’hui encore, en comparaison de ce qu’on peut observer ailleurs, par exemple en Occident. Avoir foi en une parole exprime un engagement du sujet dans lequel la vĂ©ritĂ© du dire est acceptĂ©e comme allant de soi. En l’absence de cette acceptation ou en prĂ©sence d’une recherche de dĂ©monstration de la vĂ©ritĂ© du dire, il ne peut plus s’agir de foi. Foi et parole ont donc un rapport intime, Ă©tabli par l’engagement. De ce point de vue, Dagara, Africains et ChrĂ©tiens ont un dia- logue qui s’écrit Ă  partir de la parole Ă  condition d’éviter la pro- motion des subordinations. Si la parole dagara est soumise Ă  celle de Dieu, toute culture rĂ©ciproque entre Dagara et ChrĂ©tiens est impossible car il y a domination de l’une sur l’autre, des uns sur les autres, un espace dans lequel le dialogue devient Ă©videmment problĂ©matique. La fraternitĂ© est un espace de dĂ©couverte rĂ©ciproque, d’échange, de partage ; ce qui est bien Ă©videmment l’ex- pression d’une humilitĂ©. Si la domination devait intervenir, on serait alors dans un contexte de conflictualitĂ© ouverte, ce qui est contraire Ă  l’enseignement thĂ©ologique chrĂ©tien. Alors il est sans doute prĂ©fĂ©rable de cultiver le dialogue dans un monde dĂ©jĂ  si conflictuel qu’on en vient Ă  ignorer les espaces de dialogue qui Ă©mergent dans ce qui est dĂ©sormais dĂ©nommĂ© mondialisation, prĂ©sentĂ©e Ă  tort comme n’étant que le lieu des oppositions et des dominations.
Cetarticle a Ă©tĂ© originellement publiĂ© le 6 octobre 2019. TĂ©krour, Peuls, Fouta, Toucouleurs, Haal-Pulaar, Foutankoobe. Ces termes utilisĂ©s souvent de maniĂšre interchangeable pour parler de la vallĂ©e du fleuve SĂ©nĂ©gal et de ses habitants, dĂ©signent des choses diffĂ©rentes et sont l’hĂ©ritage de diffĂ©rentes perspectives pour parler

ï»żVous entendez certainement de plus en plus parler de la fouta ! Cette serviette connaĂźt de nos jours un succĂšs grandissant et ses usages sont multiples. Elle constitue un must hĂąve de la tradition mĂ©diterranĂ©enne et se retrouve maintenant sur toutes nos plages ! Mais qu’est-ce en rĂ©alitĂ© une fouta ? ÉlĂ©ments de rĂ©ponses ici. La fouta, ou fut ah pour certains, est un accessoire qui se retrouve Ă  mi-chemin entre le parĂ©o et la serviette de bain. À ses dĂ©buts, elle se retrouvait principalement dans les Ă©tablissements de bain de vapeur hammam en arabe. Ce genre de serviette permettait donc de se balader dans le hammam sans s’exposer complĂštement. Le principal avantage de la fouta rĂ©side dans sa douceur. Le tissu employĂ© pour sa fabrication est trĂšs doux et c’est sĂ»rement la principale raison de son succĂšs. Bien qu’elle soit toujours populaire dans les pays mĂ©diterranĂ©ens et au sud de l’Europe, la fouta est trĂšs fonctionnelle et assez universelle. Le tissu est trĂšs colorĂ© et aborde divers motifs. Les rayures sont la plupart du temps trĂšs emblĂ©matiques, surtout sur les foutas algĂ©riennes. Aujourd’hui, les foutas prennent diffĂ©rentes formes et trouver des foutas pas cher n’est plus vraiment compliquĂ©. Du fait de leur multiple usage, ces tissus d’origine arabe fleurissent dĂ©sormais dans nos magasins de dĂ©coration et d’habillement. À quoi sert une fouta ? La fouta possĂšde de nombreuses fonctions. Comme spĂ©cifier plus haut, Ă  l’origine la fouta s’utilisait dans les hammams. Toutefois, du fait de l’expansion de ce type d’établissements, la fouta s’est exportĂ©e partout dans le monde. Elle s’utilise Ă  prĂ©sent dans la majoritĂ© des spas. Sa texture douce et chaleureuse lui a permis de ravir la place qu’occupaient les serviettes-Ă©ponges. Cependant, cela ne s’arrĂȘte pas lĂ . De plus en plus de personnes achĂštent aujourd’hui des foutas pour la maison ou pour partir en vacances. Son design attrayant et son confort ont contribuĂ© Ă  son adoption comme draps de plage ou serviette de maison. Par ailleurs, mĂȘme si sa taille est assez grande, la fouta demeure trĂšs lĂ©gĂšre. Elle peut donc se porter en parĂ©o, en Ă©charpe ou en foulard de tĂȘte pour la plage. Comment choisir sa fouta ? DĂ©sirez-vous acheter une fouta pour aller Ă  la plage lors de vos prochaines vacances ? DĂ©couvrez ici quelques conseils pour bien effectuer votre choix. La taille MĂȘme si les dimensions offertes par la fouta sont bien plus grandes que celles d’une serviette de plage, il est possible d’opter pour une taille enfant, adulte ou XXL. Pour info, une fouta pour adulte mesure 100 x 200 cm et un modĂšle XXL fait 200 x 300 cm. La matiĂšre Vous avez souvent le choix entre une fouta 100 % coton et une fouta en coton doublĂ© Ă©ponge. Toutefois, pour aller Ă  la piscine ou Ă  la plage, la fouta en tissu-Ă©ponge est plus adaptĂ©e. Le tissage Vous avez gĂ©nĂ©ralement le choix entre le tissage en alvĂ©oles ou le tissage Ă  plat. Pour avoir une fouta trĂšs douce, le tissage Ă  plat est plus recommandĂ©. Vous pouvez alors l’utiliser en parĂ©o si vous le dĂ©sirez. La personnalisation Outre la couleur et le motif, vous avez Ă©galement la possibilitĂ© de faire graver votre nom sur la fouta. C’est une option qui peut se rĂ©vĂ©ler trĂšs intĂ©ressante.

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