Vendre un terrain à un promoteur immobilier permet de bénéficier d’un prix de vente très avantageux. En revanche, les règles qui encadrent cette vente sont plus strictes, avec notamment une condition suspensive d’obtention de permis de construire. Explication. L’avant-contrat et les conditions suspensives avec un promoteur immobilier Si vous possédez un terrain qui peut intéresser un promoteur, sachez que vous pouvez le valoriser grâce à son potentiel constructible. Ce n’est pas un prix /m 2 qui vous est proposé, mais une valeur tenant compte du potentiel de votre parcelle. Si les règles d’urbanisme et la localisation de votre terrain permettent de recevoir un logement collectif sur plusieurs niveaux – ou d’utiliser une surface au sol importante – vous pouvez escompter un prix de vente bien plus élevé que dans le cadre d’une simple vente à un particulier. Le prix, fruit de l’évaluation du promoteur, se retrouve consigné dans le contrat de vente. En complément, on retrouve également des conditions suspensives, comme dans toute vente immobilière. La particularité d’une vente à un promoteur est qu’il s’agit en règle générale d’une promesse unilatérale de vente. L’avant-contrat vous engage vous en tant que vendeur uniquement. En contrepartie, une indemnité d’immobilisation sert d’acompte fixée à 5 % du montant total. Elle vous revient si le promoteur ne souhaite pas mener la vente à son terme sans qu’aucune condition suspensive n’ai été levée. Les conditions suspensives et leur rôle dans la vente à un promoteur immobilier Dans le cadre d’une vente à un promoteur, les conditions suspensives sont là pour lui permettre de ne pas mener la vente à son terme si son projet initial n’est pas envisageable. Voilà pourquoi on retrouve lors de la vente à un promoteur immobilier plusieurs grands principes. La condition suspensive de commercialisation. Le promoteur peut intégrer dans le contrat de vente la condition selon laquelle un certain pourcentage de réservation des lots du projet doit déjà être atteint pour que la vente du terrain condition suspensive d’étude de sol. Si l’étude des sols de la parcelle que vous vendez révèle que des fondations spéciales sont nécessaires et qu’un surcoût est alors à prévoir, le promoteur peut décider de sortir de la condition suspensive d’obtention de permis de construire purgé de recours et de retrait. Ici, le promoteur exige de disposer d’un permis de construire complet et non d’un simple certificat d’urbanisme attestant que le terrain est constructible. Cela a pour conséquence d’allonger le délai de traitement. On retrouve également souvent dans les contrats de vente la condition suspensive relative à la garantie financière d’achèvement ou la condition suspensive de libération des lieux. Le cas particulier de la condition suspensive d’obtention de permis de construire La condition suspensive d’obtention de permis de construire est celle qui est incontournable. Elle fait partie des conditions suspensives classiques et il est impossible d’y déroger, contrairement par exemple à la condition suspensive de commercialisation. Car c’est sur l’obtention du permis de construire que repose toute la faisabilité du projet ainsi que l’intérêt du promoteur pour le terrain. Pour la vente un promoteur immobilier, il faut compter un délai d’instruction d’au moins trois mois et un délai de deux mois supplémentaires pour tenir compte des éventuels recours des tiers. Il ne faut pas aussi négliger le délai que possède l’administration pour éventuellement retirer une autorisation. En complément du délai nécessaire pour mettre en place le projet et préparer les dossiers avec les différentes parties prenantes architectes, bureaux d’études, il n’est pas rare de voir le délai d’obtention d’un permis de construire atteindre un an ou plus. Si tous les efforts menés ne permettent pas d’obtenir ce précieux sésame, le promoteur aura tout intérêt à se retirer. Voilà pourquoi la clause suspensive est systématiquement intégrée au contrat. Vous ne pourrez pas la négocier en tant que vendeur… mais sa présence justifie – en partie – le prix de vente plus élevé que vous pourrez récupérer. City&You accompagne les propriétaires dans la valorisation de leur terrain. Nos experts vous éclairent sur tous les aspects techniques, juridiques et financiers pour maximiser la valorisation de votre terrain. N’hésitez pas à les contacter !
Sachezqu’en tout état de cause, la durée de validité d’un permis est suspendue en cas de recours contentieux jusqu’au prononcé d’une décision juridictionnelle définitive (article R. 424-19 du code de l’urbanisme). Le délai recommencera à courir à l’issue de la procédure contentieuse.
Pour entamer une construction sereinement, il est plus prudent de laisser courir le délai de recours contre un permis de construire, soit 2 mois si le recours est formé par un tiers et 3 mois s’il s’agit de l’administration mairie, préfecture. Ces délais commencent à courir à compter de la date de délivrance du permis de construire. Qui peut former un recours contre votre permis de construire ? Vous venez d’obtenir votre permis de construire ? Trois grandes catégories d’acteurs sont susceptibles de former un recours contre votre autorisation d’urbanisme Demandez votre visite conseil gratuite Je me lance ! Le recours des tiers Les tiers voisins, habitants de la commune, association environnementale, etc. peuvent former un recours contre un permis de construire délivré. Ce droit est encadré par la loi. Le permis de construire délai de recours d’un tiers est fixé par l’article R. 600-2 du code de l’urbanisme à 2 mois à compter du premier jour d’une période continue de deux mois d’affichage sur le terrain des pièces mentionnées à l’article R. 424-15 ». Selon les cas, le recours peut être exercer devant le maire recours gracieux ou le tribunal administratif recours contentieux. Le délai de recours des tiers du permis de construire coïncide au délai d’obligation d’affichage du permis de construire continu sur le terrain. Cet affichage est encadré par l’article R. 424-15 du code de l’urbanisme. Attention si l’affichage n’est pas continu comme le prévoit la loi, que ses informations ne sont pas visibles de l’espace public, ou qu’il ne contient pas les informations exigées par le texte, il ne produit aucun effet et le délai de recours des tiers du permis de construire n’est pas opposable aux tiers. En clair, en cas de défaut d’affichage, votre voisin peut toujours former un recours après le délai de 2 mois. Dès lors que l’affichage est conforme au texte, les tiers ne peuvent plus former de recours au bout de deux mois. Le tiers pour former son recours doit démontrer que l’autorisation d’urbanisme affecte directement ses conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance de son bien. Pour cela, il doit rapporter des pièces justificatives photographies, rapport, attestation…. Attention c’est le projet lui-même qui doit affecter les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance, et non les travaux les nuisances. Le recours peut être exercé auprès de la mairie qui a délivré l’autorisation, il s’agit alors d’un recours gracieux, ou directement au tribunal administratif par voie de recours contentieux. Le retrait par le maire ou le préfet L’article L. 424-5 du code de l’urbanisme prévoit que le maire ne peut retirer le permis de construire que s’il est illégal et dans un délai de trois mois. Le délai de recours au permis de construire 3 mois court à compter de la délivrance de l’autorisation. Trouver votre interlocuteur local Je me lance !
Sassurer que le permis de construire soit purgé de tout recours. Lorsque le propriétaire reçoit son permis de construire, il faut que l’autorisation soit purgée de tout recours pour être définitive. En effet, le permis de construire peut être contesté par un tiers dans un délai de deux mois. Durant ce temps qui lui est accordé, il peut déposer un recours contentieux
Accueil Fiches immobilier neuf Achat immobilier neuf vérifiez que le permis de construire soit purgé de tout recours Achat immobilier neuf vérifiez que le permis de construire soit purgé de tout recours L'importance d'un permis de construire ou pc purgé Tout comme l'acte d'achat durant lequel la législation fait régner un suspense difficilement soutenable dû aux différents droits de préemption existants, le dépôt d'un permis de construire engendre de fait des délais légaux durant lesquels des recours peuvent être déposés par des parties adverses. Ce ne sera qu'une fois que ces délais et leurs éventuelles procédures associées seront purgés que le déposant pourra enfin lancer la construction. Les différents délais après instruction du permis de construire Une fois votre PC instruit et l'autorisation ainsi que les droits à construire accordés, il ne serait que trop prudent, avant d'engager les travaux, de patienter un minimum. En effet, les tiers concernés ont un délai de 2 mois à compter de l'affichage du permis de construire pour le contester. En matière de construction individuelle, nous comprenons que la plupart des gens acceptent difficilement de devoir repousser la construction de leur logement alors même que le permis leur a été accordé. Cependant la loi autorise la contestation de celui-ci et le permis accordé par la mairie ne sera pleinement effectif qu'après écoulement de ces délais. En matière de promotion immobilière et compte tenu du montant des sommes engagées, il est de rigueur d'attendre la purge des recours, gracieux et contentieux, avant de commencer le moindre travaux. Cependant, il y a encore quelques promoteurs qui continuent à lancer des commercialisation à grands renforts d'actions marketing sans tenir compte de la possibilité d'annulation du PC. Chez MCA Patrimoine, nous nous assurons systématiquement que les recours soient purgés avant même de présenter les produits immobiliers à nos clients acquéreurs ou investisseurs. En matière d'achat de terrain, vous ne pouvez pas acheter un terrain sur la seule base des droits à construire délivrés. La justice ne vous donnera jamais raison si, par malheur, vous ne pouviez construire tel que prévu après avoir acheté le terrain. Attention, s'il y a un vice dans l'affichage du permis de construire, que celui-ci est inexistant ou incomplet, le délai de recours contentieux du tiers n'est plus opposable. Nous insistons donc sur l'importance d'un affichage avec constatation par huissier qui permettra de borner précisément les limites d'une éventuelle contestation du pc. Qui peut effectuer un recours contre un permis de construire ? La loi a récemment évolué sur ce point. Tout tiers qui entame un recours contre une construction doit démontrer son intérêt à agir par la production de pièces justificatives. La proximité existant entre le tiers requérant et le lieu du permis de construire est donc essentielle et devra être justifiée par la production d'acte de propriété ou d'attestation notariale. Les voisins adjacents sont donc en première ligne et plus l'on s'éloigne du lieu de la construction, plus l'intérêt à agir sera compliqué à démontrer. Cependant, une association peut également se positionner à l'encontre d'un droit à construire pour protéger l'environnement ou pour protéger les riverains. Mais l'association doit avoir des statuts déposés avant l'affichage en mairie de la demande de permis de construire. Ainsi il est inutile de constituer une association de riverains après l'affichage du permis sur le terrain par exemple, car elle ne pourra pas engager de recours ayant été formée après la demande. Enfin, ce peut être l'Etat tout simplement qui engage un recours parce que l'autorité compétente à laquelle le constructeur a fait appel la mairie dans la plupart des cas a fait une erreur d'instruction. Un délai de recours de 2 mois extensible... Il existe 2 types de recours suite à l'autorisation à construire délivrée par l'urbanisme un recours gracieux auprès de l'administration délivrante et un recours contentieux auprès du tribunal administratif ou de grande instance certains préjudices, pertes de vues, de jour... peuvent être instruites par le TGI compétent. Le recours gracieux relance auprès de la mairie peut entraîner un nouveau délai. En effet, la mairie n'a aucune obligation de répondre au recours et la non réponse au terme d'un délai de 2 mois équivaut à un refus du recours et à la continuité de la construction. Passé ce délai, le requérant peut alors effectuer un recours contentieux auprès du tribunal ce qui va encore, comme chacun le sait, étendre le délai avant que le permis soit complètement purgé. Ainsi,
5) ALORS en toute hypothèse QUE, dans la transaction du 16 novembre 2010, la renonciation de la SCI Karous portait non seulement sur les recours pouvant être exercés contre les trois permis de construire déposés par la société Bouygues Immobilier, mais aussi sur toute demande d'indemnisation, " pour quelques causes que ce soient, liées aux programmes
Qu’est ce qu’un permis de conduire, quels sont les recours, les délais et le formalisme qui va de pair? petit rappel des notions, Qu’est ce qu’un permis de conduire, quels sont les recours, les délais et le formalisme qui va de pair? p Qu’est-ce qu’un permis de construire ? Toute personne souhaitant édifier une construction d'une certaine importance doit solliciter un permis de construire auprès de l'administration. Cette démarche est destinée à vérifier que le projet est conforme aux dispositions législatives et réglementaires en matière d'urbanisme. A l’issu d’un délai d’instruction de 2 ou 3 mois avec majoration possible des délais dans des cas bien particuliers comme par exemple la création d’un établissement recevant du public ERP, le demandeur aussi appelé “Pétitionnaire” obtient une autorisation expresse avec production d’un arrêté favorable par l’autorité compétente ou tacite. Cette autorisation et les droits à bâtir qui s’y rattachent peuvent être contestés par toute personne physique ou morale, à partir du moment où elle a un intérêt personnel à agir. Ainsi, le contestataire doit être directement lésé par la construction à venir perte de vue, de jour, non-respect du Plan Local d’Urbanisme ou du Plan d’Occupation des Sols de la commune… Délai et voies de recours Tous les préjudices liés à l’obtention d’un permis de construire ne sont pas du ressort du TA, en effet, les pertes de vue, de jours entre autres, bien que consécutives à la délivrance d’un PC seront jugées par le TGI. Il y a plusieurs recours possibles à l’encontre d’une autorisation d’urbanisme gracieux Pour former un recours auprès de l’Administration, aucune forme particulière n’est exigée. Il suffit d’adresser à la personne qui a délivré le permis le maire une lettre recommandée dans laquelle sont expliquées les raisons pour lesquelles le requérant estime que le permis de construire délivré ne respecte pas la réglementation d’urbanisme applicable. Il doit être également précisé clairement, dans ce courrier, que son auteur demande le retrait du permis de construire en cause. Afin de suspendre des délais contentieux, la notification du recours doit être envoyée A l’auteur de la décision L'autorité ayant accordé le permis de construire doit alors se prononcer en faveur du retrait ou de la continuité. La non-réponse de l'administration au bout de 2 mois à compter de la date de réception de la demande de recours contre le permis de construire, équivaut à un refus du recours et à la continuité de la construction. Au titulaire de l’autorisation Cette notification doit intervenir dans un délai de quinze jours francs à compter du dépôt du recours. Elle est réputée accomplie à la date d’envoi de la lettre recommandée avec accusé de réception. Cette date est établie par le certificat de dépôt de la lettre recommandée auprès des services postaux. art R600-1 du CU. contentieux Comme pour le recours gracieux, on dispose d'un délai de 2 mois à partir de la date d'affichage du permis de construire sur le terrain concerné pour le contester. Cet affichage respectera certaines contraintes de forme. Il doit Etre visible et lisible depuis la voie publique. Article R 424-15 du code de l’urbanisme. Prendre la forme d’un panneau rectangulaire d’au moins 80 cm de côté. du code de l’urbanisme Ce panneau indique dans tous les cas le nom, la raison sociale ou la dénomination sociale du bénéficiaire ; la date et le numéro du permis ; la nature du projet ; la superficie du terrain ; l’adresse de la mairie où le dossier peut être consulté. Mentionner également l’obligation de notifier tout recours administratif ou tout recours contentieux à l’auteur de la décision et au bénéficiaire du permis R 424-15 du code de l’urbanisme. Si l’affichage est inexistant ou incomplet, le délai de recours contentieux n’est pas opposable aux tiers. Le recours contentieux peut intervenir soit Avant le recours administratif, bien que le tribunal puisse demander au contestataire d'utiliser d'abord la voie administrative ; Dans les 2 mois suivant le rejet express ou tacite du recours gracieux par l'administration qui a délivrée l’autorisation contestée. ; Comme pour le recours gracieux, lors de la saisine du TA, il est nécessaire d’adresser une lettre recommandée avec accusé de réception à la fois au titulaire du permis de construire et à la personne ayant accordé ledit permis, sous les 15 jours suivants la date du dépôt de recours au tribunal. Les éléments constitutifs du dossier de recours contentieux Copie de l'acte de propriété du terrain en cas d’empiétement ; Copie du PLU ou du POS en cas de non-conformité avec les réglementations d'urbanisme ; Copie du récépissé de dépôt de demande de permis de construire en cas de dossier incomplet ; Explication sur les troubles causés par la construction
Unefois ces délais passés, le permis de construire sera purgé de tout recours et donc valable, c'est la seule assurance que votre projet verra le jour. Un bon dialogue avec le voisinage et suivre les règles dictées par le PLU et le code de l'urbanisme seront les meilleures choses à faire pour éviter qu'un recours ne soit déposé.
Une fois le permis de construire accordé, pour être définitif, il doit être purgé de tout recours pour que l’opération puisse se réaliser sereinement. Toutefois, malgré cette purge des risques de remises en cause du projet peuvent conditions de purge d’un permis de construireLe permis de construire doit être affiché par son bénéficiaire sur son terrain, selon des règles d’affichage strictes imposées par le Code de l’ tiers souhaitant contester le permis de construire dispose alors d’un délai de deux mois pour former un recours gracieux auprès de la Commune, ou un recours contentieux auprès du tribunal administratif. A l’issue de ce délai, le bénéficiaire d’un permis peut solliciter du tribunal un certificat de non parallèle, le préfet contrôle la légalité du permis de construire dans un délai de deux mois suivant la transmission du dossier de permis de construire par la Commune. S’il estime que l’acte est illégal, il peut solliciter son retrait auprès de la Commune ou le déférer auprès du tribunal la Commune dispose d’un délai de trois mois à compter de la date de signature du permis de construire pour procéder à son fois ces délais expirés, le permis de construire est considéré comme purgé de tout recours et donc définitif, cependant, le bénéficiaire n’est pas à l’abri d’autres risques susceptibles de remettre en cause le risques de remise en cause d’un permis de construire définitifD’une part, un permis de construire qui a été obtenu frauduleusement peut être retiré par la Commune exemple le bénéficiaire a volontairement induit en erreur l’administration. Ce retrait s’effectue sans condition de part, le fait pour le bénéficiaire de bonne foi d’un permis de construire devenu définitif, de découvrir, au cours de la construction, que son projet n’est plus conforme au PLU mais de poursuivre tout de même la construction, peut constituer une infraction pénale.
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permis de construire purgé de tout recours