Colloqueinternational Affinity therapy, Recherches et pratiques contemporaines sur l'Autisme 2015 - 2015 moins dâun an. Rennes Affinity therapy, Nouvelles recherches sur l'autisme , sous la direction de Myriam Perrin, Postface de Jean-Claude Maleval PUR oct. 2015 Voir le profil complet de Julien DĂ©couvrir vos relations en commun Ătre mis en relation Contacter Julien
Un projet de rĂ©solution liberticide concernant le traitement des autistes Par Jean-Claude Maleval. Pourquoi quelques dĂ©putĂ©s Les RĂ©publicains Ă©prouvent-ils le besoin de dĂ©poser une rĂ©solution demandant Ă lâAssemblĂ©e Nationale de se dĂ©clarer en faveur des recommandations de la Haute AutoritĂ© de SantĂ© concernant la prise en charge des autistes ?[1] Que les professionnels aient Ă prendre en compte ces recommandations nâest-ce pas lâĂ©vidence mĂȘme ? Les signataires du projet de rĂ©solution seraient-ils contrariĂ©s par lâintervention du PrĂ©sident de la RĂ©publique qui, lors la ConfĂ©rence nationale du Handicap, le 19 mai 2016, a souhaitĂ© que le 4Ăšme plan Autisme soit celui de lâapaisement et du rassemblement. Parce que nous devons avoir toutes les rĂ©ponses et les rĂ©ponses les plus adaptĂ©es, sans prĂ©jugĂ©s et sans volontĂ© dâimposer une solution plutĂŽt quâune autre ». Certains dĂ©putĂ©s semblent considĂ©rer que de tels propos sont trop modĂ©rĂ©s et que le Gouvernement devrait adopter une position plus radicale. Pour ce faire, ils procĂšdent Ă un dĂ©tournement des recommandations de la HAS sur au moins trois points En voulant transformer des recommandations en injonctions, postulant ainsi que la science de lâautisme serait achevĂ©e. En affirmant Ă tort que les mĂ©thodes recommandĂ©es sont validĂ©es scientifiquement. En prĂ©tendant que la psychanalyse se trouverait dans la liste des mĂ©thodes non recommandĂ©es, alors que la HAS a pris soin de ne pas se prononcer quant Ă la pertinence de lâapproche psychanalytique. Ces trois distorsions des indications de la HAS orientent dans le mĂȘme sens adopter une position radicale dans un domaine complexe caractĂ©risĂ© par des donnĂ©es scientifiques qui ne permettent que de trĂšs prudentes recommandations. Vouloir mener jusquâĂ son terme une interdiction des pratiques psychanalytiques avec les autistes, comme le prĂŽne la rĂ©solution, se heurterait immĂ©diatement Ă un problĂšme quasi-insoluble dĂ©finir celles-ci. Dans une acception stricte de la pratique analytique, elle nâest nulle part mise en Ćuvre avec les autistes, et que dans une acception large, elle y est presque partout. La mĂ©thode inventĂ©e par Freud avec les nĂ©vrosĂ©s divan, associations libres, interprĂ©tations des fantasmes et des symptĂŽmes nâest aujourdâhui nulle part mise en Ćuvre avec les autistes. La rĂ©fĂ©rence analytique en ce domaine est en gĂ©nĂ©ral combinĂ©e Ă dâautres approches psychothĂ©rapie institutionnelle, thĂ©rapie par le jeu, thĂ©rapie par affinitĂ©s, psychomotricitĂ©, orthophonie, voire techniques Ă©ducatives et autres. Qui plus est, le programme de Denver, recommandĂ© par la HAS, se fonde pour une part sur les concepts psychanalytiques de M. Malher. Faudrait-il pour cette raison interdire une mĂ©thode pourtant recommandĂ©e ? Ă partir de quelle dose de psychanalyse une pratique devrait-elle ĂȘtre interdite ? Aucun marqueur de ce genre nâĂ©tant disponible, nul doute que les bras tomberaient au lĂ©gislateur sâil devait sâatteler Ă rĂ©pondre Ă cette question. Chacun sait que les dĂ©bats autour de lâautisme sont dâune extrĂȘme complexitĂ©. Les experts les plus compĂ©tents avouent peiner Ă le dĂ©finir, son acception variant au grĂ© des Ă©ditions des manuels de psychiatrie, ils ne sont pas en mesure dâexpliquer pourquoi son extension semble ĂȘtre devenue Ă©pidĂ©mique lors des derniĂšres dĂ©cennies, tandis quâils restent trĂšs prudents quand ils se prononcent sur la qualitĂ© des traitements Ă©ducatifs. Il fait consensus dans la littĂ©rature scientifique internationale que les traitements validĂ©s connaissent plus dâĂ©checs que de rĂ©ussites â ces derniĂšres dans les mĂ©ta-analyses atteignant Ă peine 50%. DĂšs lors dâoĂč vient le savoir des quelques dĂ©putĂ©s signataires du projet de loi leur permettant de trancher dans des problĂšmes pour lesquels les spĂ©cialistes restent en de grandes incertitudes ? Selon eux des recommandations de la HAS promulguĂ©es en 2012. Mais les ont-ils lues ? Ils classent les pratiques psychanalytiques dans la liste des mĂ©thodes non recommandĂ©es ; or elles se trouvent dans celle des mĂ©thodes non consensuelles ». En raison des divergences des experts, aucun consensus nâa pu ĂȘtre obtenu, de sorte que la HAS ne sâestime pas en mesure de prendre parti sur ce point. Quelles sont les donnĂ©es scientifiques nouvelles dont disposent les dĂ©putĂ©s justifiant leur dĂ©tournement des conclusions de la HAS ? Les dĂ©putĂ©s Les RĂ©publicains considĂšrent quâil existe des approches validĂ©es scientifiquement et ayant fait preuve de leur efficacitĂ© ». La HAS se montre beaucoup plus prudente. Des trois mĂ©thodes recommandĂ©es ABA, Denver et TEACCH, elle estime que seules les deux premiĂšres atteignent une prĂ©somption scientifique » dâefficacitĂ© grade B, la troisiĂšme un faible niveau de preuve » grade C. Aucune des trois ne parvient au grade A, celui de la validation scientifique. Les recherches les plus rĂ©centes sâavĂšrent plus rĂ©servĂ©es encore. En 2014, est publiĂ© par lâAHRQ Agency for Healthcare Research and Quality , un rapport de plus de 500 pages, quasi-exhaustif sur la littĂ©rature scientifique de langue anglaise concernant les approches Ă©ducatives de lâautisme. Il est constatĂ© que les rĂ©sultats les plus robustes mettent en Ă©vidence un gain concernant les capacitĂ©s cognitives et les compĂ©tences linguistiques. Cependant les amĂ©liorations sâavĂšrent moins marquĂ©es concernant la sĂ©vĂ©ritĂ© du noyau des symptĂŽmes autistiques, les compĂ©tences adaptatives et le fonctionnement social[2]. Notre confiance fondĂ©e sur le niveau de la preuve, Ă©crivent les experts, dans lâefficience des approches prĂ©coces et intensives fondĂ©es sur lâABA concernant la cognition et le langage reste modĂ©rĂ©e, du fait que des recherches supplĂ©mentaires seraient nĂ©cessaires afin dâidentifier quel groupe dâenfants tire le meilleur bĂ©nĂ©fice des approches spĂ©cifiques de forte intensitĂ©. Le niveau de preuve quant Ă lâaptitude de ces interventions de forte intensitĂ© Ă produire un effet sur les compĂ©tences comportementales dâadaptation, sur les compĂ©tences sociales et sur la sĂ©vĂ©ritĂ© du noyau des symptĂŽmes autistiques est faible. [3] Qui plus est, en ce qui concerne lâacquisition des compĂ©tences cognitives et linguistiques leur impact sur le long terme reste incertain beaucoup dâĂ©tudes nâayant pas suivi les enfants au-delĂ de la prĂ©-scolaritĂ© tardive ou des toutes premiĂšres annĂ©es de scolaritĂ©[4]. Il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© en France, entre 2010 et 2014, Ă lâexpĂ©rimentation de la mĂ©thode ABA dans 28 structures expĂ©rimentales bĂ©nĂ©ficiant de conditions dâencadrement et de financement particuliĂšrement favorables. Une expertise indĂ©pendante observe que le taux dâinclusion scolaire des enfants autistes aprĂšs plusieurs annĂ©es de traitement nây est que de 3%. Les attentes avoisinaient 50% voire plus[5]. Les Ă©valuateurs aboutissent Ă un constat dâĂ©chec malgrĂ© les progrĂšs individuels constatĂ©s pour une grande majoritĂ© dâenfants et de jeunes, le nombre de sorties est restĂ© trĂšs limitĂ© sur la pĂ©riode, alors mĂȘme que ce modĂšle dâintervention ne peut ĂȘtre tenable financiĂšrement que si lâaccompagnement intensif pour un mĂȘme enfant est limitĂ© dans le temps logique de parcours. »[6] DĂšs lors leur conclusion est nette cette solution est certes intĂ©ressante en termes de niveau individuel de prestation, mais nâest tout simplement pas tenable financiĂšrement »[7]. Les dĂ©putĂ©s signataires semblent ignorer que la seule mĂ©thode ayant fait lâobjet dâinterventions des tribunaux pour suspicion de maltraitance est la mĂ©thode ABA â pourtant privilĂ©giĂ©e par eux. Les punitions nâont Ă©tĂ© exclues de celle-ci quâĂ la suite de dĂ©cisions des tribunaux amĂ©ricains prononçant lâillĂ©galitĂ© des pratiques aversives. NĂ©anmoins, au Centre Camus de Villeneuve dâAscq, Ă©tablissement pilote pour lâintroduction de la mĂ©thode ABA en France, elles ont continuĂ© Ă ĂȘtre pratiquĂ©es, suscitant la plainte dâun parent dâenfant autiste. LâenquĂȘte de lâAgence RĂ©gionale de SantĂ© qui sâen est suivie concluait que ce centre prĂ©sentait des dysfonctionnements » constituant des facteurs de risques de maltraitance susceptibles dâavoir des rĂ©percussions sur les enfants accueillis »[8]. Le recours en diffamation de la directrice du Centre a Ă©tĂ© rejetĂ©[9]. Qui plus est, beaucoup dâautistes de haut niveau, tels que Michelle Dawson, dĂ©noncent les terribles souffrances des premiĂšres semaines dâABA. » Elle considĂšre probable que les pleurs, les cris perçants, et les fuites soient ceux du soulĂšvement dâun enfant qui est forcĂ© de maniĂšre rĂ©pĂ©titive Ă abandonner ses points forts »[10] Les dĂ©putĂ©s ignorent la montĂ©e prometteuse de la thĂ©rapie par affinitĂ©s, qui fait aujourdâhui lâobjet dâĂ©tudes approfondies, or la HAS ne pouvait la prendre en compte en 2012 puisquâelle nâexistait pas encore. Bien que les fondateurs de cette mĂ©thode Suskind, Dan Griffin nâutilisent aucun concept freudien ; sa pratique orientĂ©e, non vers la rééducation, mais vers le dĂ©veloppement des affinitĂ©s du sujet, sâavĂšre prĂ©senter de nombreuses convergences avec la pratique des institutions pour lesquelles la rĂ©fĂ©rence psychanalytique est majeure[11]. Les dĂ©putĂ©s nâont pas eu connaissance dâune Ă©tude de lâINSERM postĂ©rieure aux recommandations du 3Ăšme plan autisme. Elle Ă©tablit que suivis en psychothĂ©rapie 50 enfants autistes sont parvenus Ă des changements significatifs » aprĂšs seulement un an de prise en charge. Parmi les thĂ©rapeutes 80% se rĂ©fĂ©raient Ă la psychanalyse, 20 % Ă des approches cognitivo-comportementales ou Ă celles du dĂ©veloppement psychomoteur. LâĂ©tude confirme ce que met en Ă©vidence la thĂ©rapie par affinitĂ©s, Ă savoir lâimportance que lâenfant soit acteur du traitement et que le thĂ©rapeute soit en mesure de sâajuster Ă ses capacitĂ©s. Les auteurs concluent le point majeur qui dĂ©coule de ces constatations est que lâapproche psychothĂ©rapique mise en Ćuvre par le thĂ©rapeute dĂ©pend pour une part importante â et peut-ĂȘtre complĂštement â des possibilitĂ©s qui lui sont offertes ou non par le fonctionnement de lâenfant, quelle que soit lâapproche de rĂ©fĂ©rence »[12]. Mettant en Ă©vidence que des approches diffĂ©rentes peuvent les unes et les autres induire des changements significatifs, et que lâadhĂ©sion de lâenfant Ă la mĂ©thode proposĂ©e est un Ă©lĂ©ment dĂ©cisif, cette Ă©tude de lâINSERM est une invitation particuliĂšrement probante Ă promouvoir la libertĂ© de choix des traitements. Les dĂ©putĂ©s signataires semblent mĂ©connaitre que la FĂ©dĂ©ration française de psychiatrie, quâils mettent en cause, ne se prononce pas quant Ă la psychanalyse avec les autistes, en revanche elle reste attachĂ©e Ă libertĂ© de choix des traitements. Que lâEtat vienne Ă rompre avec ce principe en prenant parti dans des dĂ©bats scientifiques dâune grande complexitĂ© nâa pas dâĂ©quivalent dans un rĂ©gime dĂ©mocratique et ne peut que rappeler des dĂ©rives totalitaires. Il fallait ĂȘtre Staline pour vouloir imposer la biologie de Lyssenko. Les institutions orientĂ©es par la psychanalyse lacanienne ne pratiquent pas le packing avec les autistes. Lâinterdiction de celui-ci est cependant exemplaire dâune dĂ©sinformation associĂ©e aux pratiques psychiatriques et psychanalytiques. Initialement nommĂ© emmaillotement humide », le packing est pratiquĂ© en psychiatrie depuis le XIXĂšme siĂšcle. Ă lâencontre dâautres pratiques, dont on peut regretter quâelles soient rarement critiquĂ©es telles que la sismothĂ©rapie ou lâisolement, il nâavait jamais fait lâobjet de plaintes de la part de patients hospitalisĂ©s. Ce nâest que depuis 2007, sous lâimpulsion de certains parents dâautistes, que le packing est soudainement devenu une pratique maltraitante, voire une torture ». Celle-ci est bien atypique puisque il est des autistes pour tĂ©moigner lâapprĂ©cier et en redemander[13]. Certes il en est dâautres qui le rejettent. Il ne devrait ĂȘtre imposĂ© Ă personne â pas plus que ne devraient lâĂȘtre les violences initiales de la mĂ©thode ABA. Lâopposition du Pr Golse au nom de la CIPPA[14] Ă lâinitiative de rĂ©solution proposĂ©e Ă lâAssemblĂ©e nationale a immĂ©diatement suscitĂ© les habituelles rĂ©actions outranciĂšres comparaison des psychanalystes aux nazis ! et toujours aussi mal informĂ©es. RĂ©pĂ©ter sans cesse dans les mĂ©dias que les psychanalystes culpabilisent les parents et considĂšrent lâautisme comme une psychose tend Ă faire passer pour pertinentes auprĂšs du grand public ces rĂ©ductions simplistes. Or la fameuse mĂšre frigidaire » imputĂ©e aux psychanalystes est une notion introduite par Kanner qui nâĂ©tait pas psychanalyste. La position nuancĂ©e de Bettelheim est sans cesse caricaturĂ©e certes il considĂšre parfois que le dĂ©sir inconscient des parents serait Ă lâorigine de lâautisme, mais il affirme aussi que celui-ci rĂ©sulte dâune rĂ©action propre de lâenfant Ă son environnement. Une psychanalyste telle que Frances Tustin, qui a marquĂ© tout autant que Bettelheim lâapproche psychanalytique française de lâautisme, se prononce trĂšs clairement dĂšs les annĂ©es 90 contre toute imputation de celui-ci au dĂ©sir des parents. M. Mannoni a certes soutenu le contraire concernant les enfants arriĂ©rĂ©s », ce que la moitiĂ© des autistes ne sont pas. Cependant la rĂ©fĂ©rence majeure dans le champ lacanien concernant lâautisme ne fut jamais M. Mannoni dĂšs 1980 ce furent les travaux de Rosine et Robert Lefort qui parurent incontournables. Or ceux-ci orientent trĂšs diffĂ©remment. Dâune part, ils laissent ouverte la question de la causalitĂ© de lâautisme ; dâautre part, ils sâemployĂšrent Ă Ă©tablir que lâautisme serait une structure subjective originale â diffĂ©rente de la psychose. Cette thĂšse trouve aujourdâhui crĂ©dit en se fondant sur des arguments nouveaux auprĂšs de psychanalystes lacaniens. En matiĂšre dâapproche psychanalytique de lâautisme, les mĂ©dias et les dĂ©tracteurs ne veulent connaĂźtre que Bettelheim et Mannoni ; les spĂ©cialistes citent au moins tout autant Tustin et les Lefort. Certes il se trouve des parents pour attester de paroles blessantes profĂ©rĂ©es Ă leur Ă©gard par des psychanalystes ; mais combien aussi pour tĂ©moigner de menaces exprimĂ©es par des thĂ©rapeutes ABA si vous nâadoptez pas une mĂ©thode validĂ©e scientifiquement, votre enfant se suicidera ». LâincompĂ©tence nâest pas lâapanage dâune seule profession. Vouloir donner force contraignante Ă des recommandations » serait mĂ©connaĂźtre quâen matiĂšre de santĂ© les vĂ©ritĂ©s dâaujourdâhui peuvent ne pas ĂȘtre celles de demain. Cela conduirait Ă dresser un obstacle Ă toute tentative de faire progresser les connaissances sur la prise en charge des autistes, pourtant actuellement insuffisantes et incertaines. Les efforts pour figer le savoir ne font pas bon mĂ©nage avec le progrĂšs. Jean-Claude Maleval Lire le projet de rĂ©solution n°4134 â cliquer ici [1] Le projet de rĂ©solution n° 4134 dĂ©posĂ© Ă lâAssemblĂ©e Nationale le 13 Octobre 2016 se trouve Ă la suite de ce texte en annexe. [2] Weitlauf AS, McPheeters ML, Peters B, Sathe N, Travis R, Aiello R, Williamson E, Veenstra-Vander-Weele J, Krishnaswami S, Jerome R, Warren Z. Therapies for Children With Autism Spectrum Disorder Behavioral Interventions Update. Comparative Effectiveness Review No. 137. Prepared by the Vanderbilt Evidence-based Practice Center under Contract No. 290-2012-00009-I. AHRQ Publication No. 14-EHC036-EF. Rockville, MD Agency for Healthcare Research and Quality; August 2014, p. 79. [3] Ibid., p. 80. [4] Ibid., p. 79. [5] LâexpĂ©rimentation institutionnelle dâABA en France une sĂ©vĂšre dĂ©sillusion. en collaboration avec M. Grollier. Lacan Quotidien n° 568 et 569. FĂ©vrier-Mars 2016. [6] CekoĂŻa Conseil. PlanĂšte publique. Evaluation nationale des structures expĂ©rimentales Autisme. CNSA. Rapport final. FĂ©vrier 2015, p. 82. [7] Ibid., p. 86. [8] Dufau S. A Lille, le procĂšs dâune mĂ©thode de traitement dâenfants autistes. MĂ©diapart. 2 Juillet 2012. www. [9] Dufau S. Vinca RiviĂšre et lâassociation Pas Ă Pas perdent leur procĂšs face Ă MĂ©diapart. 6 Mars 2015. [10] Dawson M. The misbehavior of behaviorists. Ethical challenges to the autism-ABA industry. [2004] En ligne sur No Autistics Allowed. [11] Perrin M. s/d. Affinity therapy. Nouvelles recherches sur lâautisme. Presses Universitaires de Rennes. 2015. [12] Thurin Thurin M., Cohen D., Falissard B., Approches psychothĂ©rapeutiques de lâautisme. RĂ©sultats prĂ©liminaires Ă partir de 50 Ă©tudes de cas», Neuropsychiatrie de lâenfance et de lâadolescence 62 2014, [13] En ce qui concerne le packing, cf lâexcellente mise au point du Pr David Cohen. [14] Golse B. RĂ©action Ă la proposition visant Ă lâinterdiction de la psychanalyse dans lâautisme.
Revistade PsicologĂa (UNLP) VariĂ©tĂ©s de la lettre et objets autistiques Article de recherche Ăric Laurent1,2 RĂ©sumĂ© Pour
ParallĂšlement Ă mon activitĂ© privĂ©e en tant que psychanalyste dans mon cabinet de Strasbourg, je travaille aussi comme consultant en analyse des pratiques pour un certain nombre d'associationsLe Centre MĂ©dical Le Roggenberg de Altkirch, Ă©quipes intra et extra hospitaliĂšres L'ATE, Association Travail et EspĂ©rance, Strasbourg, FAM EOLYS et SAS. L'IMPRO La Ganzau, Strasbourg - Equipes technique et groupe Uruk autismeLa MECS Le Neuhof, StrasbourgIl s'agit d'orienter le travail clinique des Ă©quipes Ă©ducatives et soignantes. La visĂ©e Ă©tant de mettre en place un climat d'apaisement pouvant amener les usagers Ă inventer de nouvelles solutions, Ă vivre mieux avec ce qui les fait souffrir. J'ai aussi eu la chance de travailler durant sept ans au sein de l'IMP Notre Dame de la Sagesse dit "Le Courtil" situĂ© Ă la frontiĂšre institution accueille, en internat et semi-internat, un public trĂšs large allant de trĂšs jeunes enfants trois, quatre ans sur dĂ©rogation aux jeunes adultes. Ces rĂ©sidents sont atteints de graves troubles psychiques tels que l'autisme, la psychose infantile, la schizophrĂ©nie, la paranoĂŻa, la mĂ©lancolie,... Nous les accompagnons et les soutenons dans la vie de tous les jours avec attention et le dĂ©sir de soutenir chaque construction, chaque travail, chaque petite invention, au cas par cas. Nous avons la conviction que chaque jeune est dĂ©jĂ occupĂ© Ă inventer, hors du savoir commun, ce qui lui permettra de mettre Ă distance ce qui lui est insupportable et nous nous faisons partenaires de cette Ă©laboration. Un film documentaire a Ă©tĂ© tournĂ© dans ce lieu unique par la rĂ©alisatrice Mariana Otero. Un site vient de lui ĂȘtre consacrĂ©, je vous invite Ă le consulter et Ă voir ce film touchant et prĂ©sentĂ© une partie de mon expĂ©rience lors d'un forum au Palais Universitaire de Strasbourg en Juin 2008, organisĂ© par la Section Clinique de Strasbourg, dont je suis les enseignements depuis plusieurs annĂ©es. Vous pouvez en consulter le texte en cliquant sur le lien qui suit. Lien vers le texte prĂ©sentĂ© Lien vers le site de la Section clinique de StrasbourgEn lien avec la Section Clinique de StrasbourgEn lien avec la revue "Sigma" et l'association Sigma ARPCompter avec lâAutre, In Panser avec des maux / COLLECTIF. Sigma / Revue de Recherches en Psychopathologie et de Clinique Psychanalytique, 05/2007, n° n°1. - 158 du lien, In Par lâĂȘtre dâamour / COLLECTIF. Sigma / Revue de Recherches en Psychopathologie et de Clinique Psychanalytique, 10/2008, n° n°2. - 181 en savoir plus sur l'association "Sigma ARP" dont je suis membrePour en savoir plus sur l'association "Sigma ARP" dont je suis membreUn lien vers notre dernier numĂ©ro sur l'autisme pour lequel j'ai Ă©tĂ© responsable de la partie "Clinique"Construction d'une figurine pour rĂ©guler langage et pensĂ©e, In Affinity therapy - Nouvelles recherches sur l'autisme / COLLECTIF. sous la direction de Myriam Perrin / Presses Universitaires de Rennes PUR - 163
Affinitytherapy - nouvelles recherches sur autisme par Myriam Perrin aux éditions Pu de rennes. Nouvelles recherches sur l'autisme. Magasins; Académie. Expériences & communautés . Culturaddict; Cultura Créas; Cultura Livres; Cultura Pro; Besoin d'aide ? Cultura - L'esprit jubile Ok. Mon compte. Mes listes. Mon panier. Votre panier est vide Profitez des
Doll thĂ©rapie / La thĂ©rapie par poupĂ©es La dĂ©mence se produit sous de nombreuses formes et la maladie dâAlzheimer est lâun des types de dĂ©mence les plus courants de nos jours. Actuellement, il nây a pas de remĂšde dĂ©finitif contre la dĂ©mence ou la maladie dâAlzheimer, mais les experts ne cessent pas de chercher de nouvelles façons dâamĂ©liorer la vie des patients atteints de dĂ©mence. Lâune des mĂ©thodes les plus rĂ©centes que certains foyers de soins ou thĂ©rapeutes utilisent est la doll thĂ©rapie ou la thĂ©rapie par poupĂ©es». La thĂ©rapie par poupĂ©es consiste Ă offrir des poupĂ©es aux patients atteints de dĂ©mence, afin de les aider Ă se calmer et Ă amĂ©liorer leur communication et interaction avec les autres. Les thĂ©rapeutes qui utilisent ce type de thĂ©rapie ont tentĂ© dâadopter la thĂ©orie de lâattachement de Bowlby, selon laquelle un fort attachement Ă©motionnel et physique Ă une personne joue un rĂŽle important pour son dĂ©veloppement. Avec lâutilisation des poupĂ©es, les thĂ©rapeutes espĂšrent quâun patient atteint de dĂ©mence formera un lien bĂ©nĂ©fique pour faire face Ă sa condition. Bien quâil nây ait pas beaucoup dâĂ©tudes pouvant prouver que la doll thĂ©rapie est effectivement efficace, certaines recherches ont Ă©tĂ© menĂ©es pour confirmer son efficacitĂ©. Dans une Ă©tude publiĂ©e dans le National Center for Biotechnology Information, les chercheurs ont constatĂ© des changements importants lors de lâutilisation de la thĂ©rapie par poupĂ©es. Ils ont dĂ©clarĂ© ce qui suit Il semble que lâexpĂ©rience Ă©motionnelle de la doll therapy favorise lâamĂ©lioration de la capacitĂ© de communication avec le monde environnant qui persiste avec le temps et qui est cliniquement significative ». De plus, de nombreux hospices pratiquent la thĂ©rapie par poupĂ©es, ce qui confirme son efficacitĂ©. En outre, il existe de nombreuses vidĂ©os sur la toile montrant la façon dont diffĂ©rentes personnes atteintes de dĂ©mence rĂ©agissent positivement lorsquâelles sont attachĂ©es Ă leurs poupĂ©es. Veronica Mckee est lâune des patientes atteintes de dĂ©mence. Sa petite-fille, Kirsty Ashton, Ă©tait prĂȘte Ă tout pour que sa grand-mĂšre se sente mieux, câest ainsi quâelle a essayĂ© la thĂ©rapie par poupĂ©es pour lâaider. La vidĂ©o Ă©mouvante montrant Ă quel point lâamour de Veronica pour la poupĂ©e quâelle pensait ĂȘtre Kirsty vous fera pleurer. [Voir la vidĂ©o ci-dessous.] La thĂ©rapeute holistique Ruth Ablett a soulignĂ© quâelle utilise cette mĂ©thode pour ses patients depuis plusieurs annĂ©es et quâelle a Ă©tĂ© tĂ©moin du succĂšs du traitement de la maladie dâAlzheimer et de la dĂ©mence. De plus, elle a dĂ©clarĂ© que la dĂ©pendance des patients aux mĂ©dicaments psychotropes avait Ă©tĂ© rĂ©duite grĂące Ă la thĂ©rapie. Selon la thĂ©rapie par poupĂ©e dĂ©clenche des sentiments de joie chez les patients car la poupĂ©e leurs rappelle les bons souvenirs de prendre soin dâun bĂ©bĂ©. Certaines familles des patients sâopposent Ă lâutilisation de la doll therapy chez leurs proches atteints de dĂ©mence, affirmant que cette mĂ©thode est dĂ©valorisante» envers les patients qui sont traitĂ©s comme des enfants. Pour cette raison, la thĂ©rapie par poupĂ©e et la cĂąlinothĂ©rapie ne sont pas utilisĂ©es au niveau de tous les foyers de soins. Bien que lâon puisse comprendre pourquoi de nombreuses personnes mettent en question lâutilisation de poupĂ©es pour aider les personnes atteintes de dĂ©mence en raison du manque de preuves scientifiques solides qui soutiennent son efficacitĂ©, il est Ă©galement Ă©vident que certaines personnes y croient et essaient toutes sortes de thĂ©rapie pour aider leurs proches atteints de la maladie dâAlzheimer ou de dĂ©mence Ă se sentir heureux mĂȘme pour une courte pĂ©riode de temps, mĂȘme sâils oublieraient tout demain, Ă lâinstar de Kirsty, qui a tentĂ© sa chance avec sa grand-mĂšre Veronica. Il nâest pas inutile de dĂ©ployer des efforts pour une personne que vous chĂ©rissez, mais vous devez tenir Ă lâesprit que la thĂ©rapie par poupĂ©e nâest pas efficace pour tout le monde. Il y a certains points que vous devriez prendre en considĂ©ration si vous voulez essayer cette thĂ©rapie avec lâun de vos proches avant tout, vous ne devriez jamais forcer le patient Ă toucher la poupĂ©e â au contraire laissez-le sâapprocher de la poupĂ©e tout seul et observez sa rĂ©action. DeuxiĂšmement, il est dĂ©conseillĂ© dâutiliser une poupĂ©e qui pleure pour ne pas provoquer ou dĂ©stabiliser le patient. TroisiĂšmement, ne vous rĂ©fĂ©rez pas Ă la poupĂ©e comme une poupĂ©e â notamment lorsque le patient a dĂ©jĂ Ă©tabli un lien avec elle; cela pourrait nuire Ă ses sentiments. Depuis que Kirsty a partagĂ© les effets positifs de la thĂ©rapie sur sa grand-mĂšre, de nombreuses personnes ont Ă©tĂ© inspirĂ©es et heureuses dâavoir appris la thĂ©rapie par poupĂ©e. Des dons ont Ă©galement Ă©tĂ© faits au foyer de soins qui sâoccupe de Veronica. Si cet article vous a inspirĂ©, nâhĂ©sitez pas Ă le partager ! Sources et rĂ©fĂ©rences Traduit et adaptĂ© par
Notreprojet repose sur un ensemble dâexpĂ©riences auxquelles participent des personnes avec autisme et, Ă partir de ces expĂ©riences, nous souhaitons rendre compte dâune nouvelle maniĂšre dâaccompagner ces personnes. LâaffinitĂ© se voit ainsi devenir le levier de lâaccompagnement de lâautisme selon la façon singuliĂšre dont elle est mise en fonction par
Les rĂ©centes recherches dĂ©veloppĂ©es dans cet ouvrage ouvrent d'une part une perspective majeure quant Ă la considĂ©ration de la spĂ©cificitĂ© du fonctionnement... Lire la suite 9,49 ⏠E-book - ePub Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 9,49 ⏠Grand format ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă 6 jours 19,00 ⏠Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Les rĂ©centes recherches dĂ©veloppĂ©es dans cet ouvrage ouvrent d'une part une perspective majeure quant Ă la considĂ©ration de la spĂ©cificitĂ© du fonctionnement autistique et, d'autre part dĂ©finissent et dĂ©veloppent les principes et la logique de "l'affinitĂ© Ă©lective de l'autistic mind", dans la perspective d'avancĂ©es quant aux prises en charge institutionnelles des autistes. Les auteurs - parents, autistes, professionnels et chercheurs - proposent de maniĂšre trĂšs serrĂ©e ce qu'il en est d'un appui sur les intĂ©rĂȘts spĂ©cifiques, les passions, les obsessions. Date de parution 12/11/2015 Editeur ISBN 978-2-7535-4973-9 EAN 9782753549739 Format ePub Nb. de pages 342 pages CaractĂ©ristiques du format ePub Pages 342 Taille 6 728 Ko Protection num. pas de protection
Affinitytherapy : nouvelles recherches sur l'autisme: sous la direction de Myriam Perrin ; postface de Jean-Claude Maleval: Presses universitaires de Rennes [2015] ăăźäșșç©ăïŒ mixiăă§ăăŻ. ăă€ăŒă. NACSIS-CATèè
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